Au placard les radars

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other strangerRevenons à nos moutons. Si en France au lieu de persécuter les automobilistes, on commençait déjà à élargir le reseau des transports publiques en ce qu’il concerne la fréquentation et les circuits. Des villages comme Festes auraient au moins des taxis fréquents aux prix collectifs abordables à toute heure.

Puis, si on équipait tous les véhicules d’un système G.P.S. de facon à pouvoir advertir les conducteurs des dépassements de vitesse, des temps de conduite trop prolongés ou encore des incohérances dans les trajectoires de l’automobile.

Au lieu d’avoir des gendarmes aux bords des routes avec des lunettes radar, souvent là à punir des chauffeurs qui en général roulent plutôt correct, on pourrait facilement dépister les chauffards. Ceux qui ignorent pendant tout un trajet les limitations de vitesse et qui lèvent le pied uniquement aux emplacements connues des contrôles radar fixes ou mobiles (La police nous indique elle-même où et quand elle procède à des contrôles) pour enfoncer à nouveau le champignon, dès que le point de contrôle soit dépassé.

Plus de repression, plus de racket, mais de la vrai prévention.

Si pour une raison quelconque, tu n’as pas vu un panneau de limitation de vitesse, tu seras immédiatement averti par un signal sonor. Fini les amendes abusives ou erronées, si tu l’ecoute. Si tu l’ignore, cela pourrait se voir et tu pourras donc être verbalisé, normal non?!! Big Brother…..

En Chile, la vitesse s’affiche dans les bus et un signal sonor est audible pour tous dès que le véhicule dépasse la vitesse autorisée. Tu pourais informer directement la compagnie de bus, le numéro de téléphone est affiché, lisible pour tout le monde. Et c’est là que ça se gâte encore un peu plus.

En matière sécurité routière et même en général, c’est un peuple très “social”.

D’ailleurs, on n’a qu’à se rappeller les horreurs de certains périodes sombres de l’histoire de notre bon vieux Europe, d’il n’y a pas si longtemps :

Il y a du travail pour tout le monde. On n’a pas peur d’employer beaucoup de jeunes, ni des vieux.

Le pays est propre, nettoyé à la raclette, comme à Santiago par exemple pour enlever les chewing-gum entre les pavés de la rue piétonne.

Le rammassage de canettes et de bouteilles vides font le smic de beaucoup de gens pauvres.

Il y a de quoi faire pour tout le monde et tout le monde fait.

Il y avait ce gamin de quinze ans, qui bosse au supermercado et qui n’a qu’un week-end de libre toutes les trois semaines, qui me disait : “Si on travaille, c’est pour que la patrie vive”. Bravooo??!!!

Le salaire minimum pour un plein temps est de 120.000 pésos (environs 170€) et le moyen d’heures de travail est de 42 heures la semaine.

Si tu fais moins d’heures avec un contrat au smic, tu gagnes évidemment moins (plaçeur de parking par exemple, faut en laisser un peu pour tout le monde, du travail, dis donc, on partage).

Il y a du coup beaucoup de petits metiers qui nous font encore rêver de la belle époque, comme les cireurs de chaussures, les vendeurs d’objets de pacotille ou encore des boulots par intermediaire d’agences, qui eux se font bien payer je m’imagine.

La vie se regle autour du partage et de l’emploi.

Mais…!!! Il y a une sorte de fiscalité, qui taxe et contrôle tous ces gens qui vendent dans les rues leurs légumes, leurs bidules, leurs services. Pour que la patrie vive.

Cela fait beaucoup de negocios, des boutiques de toutes sortes, surtout en saison d’ete, saison touristique évidemment.

C’est là que tout le monde se fait un peu d’argent pour la reste de l’année.

J’avais vu pas mal de troupes de travailleurs, exploité(e)s dans les champs du côté de Santiago de Chile. Il y certainement pas mal de travail saisonier dans l’agriculture, la pisciculture, la sylviculture, etc. etc. pour des bons patrons, riches ceux là.

Et puis, il y a la communication omnipresent. Los centros de llamados et surtout autant, si ne pas plus, les cabines Internet. Il y en a tous les vingt metres aux centres des villes, grandes ou petites. Comme les téléphones dans les rues d’ailleurs. On communique, ça c’est sûr. Là aussi, il y a deux, voire trois fois plus d’employés que dans un centre ville pareil en France.

Quelques prix : cellular 19 pésos, local 5 pésos, national 7 pésos, Argentina 20 pésos, USA 20 pésos (rappellons nous que 1 euro vaut à peu près 7 francs nouveaux, c’est à dire 700 francs anciens, 700 pésos quoi).

 

Bon ces moutons, il y a le compte??!!!

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