Villarica

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Vandaag was ik even in de achterhoek. Paarden, schaapjes en koetjes in door kleine bosjes omgeven weilanden, met wat geïsoleerde boerderijtjes in een wat heuvelachtig landschap. Het regende zelfs en de kleine korenakkers waren net of nog net niet gemaaid. Donker goud in dit echt Hollands weer. Populieren langs de weg en ik lekker misselijk op de achterbank van de bus door Nederland meehotsen. Gelukkig waren er daarnet struisvogels aan het grazen, en herinnerde ik me toch weer even dat ik aan de andere kant van de wereld tussen de Pacific en de Andes naar Villarica op weg was. Hoewel, ik heb er in de Randstad Holland ook langs de sloot zien staan. Struisvogels, bedoel ik.

Daar bij Villarica ligt een groot meer en zelfs een vulkaan ernaast. Ik hoop dat die zichtbaar is in dit hondenweer. Anders zal ik wat postkaarten ervan moeten kopen en dan fotografeer ik het meer maar. Het is echt moeilijk om zo te schrijven op die achterbank. Ik probeer op de terugreis een betere zitplaats te krijgen. Dit is te maf. Tot dadelijk.

Ca y est, j’ai une bonne place pour le voyage retour ce soir à 21heures 30. Tranquille, ça sera dans le noir évidemment. Si j’avais su qu’ici ce serait comme à Lacanau. Des prix exhorbitants touristiques, même avec la pluie et sans pouvoir voir ni le lac ni le volcan et puis voir rien, rien du tout, les attrappes-couillon sont toujours aux mêmes prix. Chaque fois quand on me parle de Linda, il va falloir que je me méfie. Les patelins touristiques commençent à me sortir des trous du nez.

Voilà un nouveau plan. Je vais faire une exposition cartes postales de Blablaboutouc et je recupererai toute l’info et l’imagerie sur internet, un peu de boulot sur photoshop et hop, c’est cuit. Tout le monde cocu. Voir des touristes claquer du fric pour des hamburger-frites à des prix hors commun, est réellement désolant. Aujourd’hui j’ai été obligé d’acheter des cartes postales, afin d’avoir au moins quelques images de cet endroit hyper Lindo. C’est sûr, les lieux absolument à voir, je prefere de les trouver sur internet. C’est moins chèr, moins ennuyant aussi et moins nulle sans doute. On voit mieux et on a toutes les informations.

Bon, changeons de sujet, j’ai parlé un peu d’espagnol avec un couple just-married, en mangeant mon milanesa con papas fritas y un poco de mayonesa. Ils sont passé par là pour la journée, pour enterrer quelqu’un de la famille. C’est vraiment la bonne journée pour… après, en juillet, ils partirons faire la fête en Quebec avec son frere à elle . Mon fils Ben y sera toujours. C’était sympa.

Puis, il y avait ce type, qui se dit le seul en Amerique du sud a conserver la culture autochtone indienne des origines de Chile, en se promenant à poil sous son poncho (pluie oblige) et en chantant des chansons datant de 500 ans, de la mort de cette culture, éliminée avec l’arrivée des blancs. “Si vous voulez prendre une photo? C’est gratuit!”

C’est quand meme fabuleux de rencontrer le dernier des Mapuches, justement ici a Villarica, sous la pluie, derrière un chop de biere (pas le premier non plus), le seul après-midi que je sorte de Temuco, j’en ai de la chance. “No, muy gracias, senor. Yo te visto. Ciao.”

Tiens, on dirait que le soleil ressorte. Peut être la fin de la journée va quand même dévoiler ce fameux volcan de Villarica. Qu’est-ce que je suis content d’échapper à ces exploitations touristiques collées à des lieux comme Machu Pichu. Sous un soleil de plomb, ravagé par des milliers de piqures de moustiques chargées de fievre jaune, dingue. Qu’est-ce que je suis content de voir les gens dans les rues, les bars, les resto’s des villes. Prendre le bus, de voir aussi les passagers, sans rien de plus, voir la vie se vivre à peu près simplement. Oui, soy tourista pero sin mas non plus.

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